lundi 26 février 2018

L’ortie un véritable cadeau de la nature

C’est l’hiver, la saison idéale pour ramasser quelques orties, une bonne occasion de sortir un peu, de se déconnecter de la réalité, et de bien manger! Car cette plante considérée comme étant une mauvaise herbe est extrêmement bonne en soupe, et ses vertus sont nombreuses. Pour le coup, c’est du bio pas cher, cela serait dommage de s’en priver…
C’est un article assez colossal sur le sujet que je relaie aujourd’hui, mais il vaut réellement le détour, et risque de vous être utile un jour, surtout que dans notre société, beaucoup de personnes ne sauraient même pas faire la différence entre de l’ortie et une quelconque mauvaise herbe… Je me trompe?

Un trésor injustement méprisé

Plante commune de nos campagnes et de nos jardins, l’ortie est l’une des plantes médicinales les plus riches et les plus efficaces de nos climats tempérés, mais la majorité de nos contemporains l’ignore.
Connue des Gaulois et des Romains, elle figure dans la plupart des pharmacopées anciennes. Ses vertus médicinales et ses qualités alimentaires ont été fort appréciées par nos ancêtres.
Lorsque, au XIIe siècle, le roi d’Angleterre Guillaume le Roux demanda aux médecins de l’université de Salerne de lui prescrire un régime de vie hygiénique pour son fils, ils rédigèrent le fameux ouvrage intitulé L’École de Salerne dans lequel l’Ortie, l’Ail, le Thym et d’autres « simples » figurent en bonne place.
Paracelse, le célèbre médecin de la Renaissance réservait à l’ortie une place de choix dans ses préparations tandis que Albert Dürer (1471-1528) la peignit sur un tableau célèbre, dans la main d’un ange volant vers le trône de Dieu.
Après plus d’un siècle de mépris, la Médecine officielle l’a aujourd’hui réhabilitée et reconnaît ses qualités de fortifiant, de régulateur du sang et de stimulateur des fonctions digestives.
Une plante dominante
L’ortie commune se reproduit facilement et prospère dans tous les terrains. Elle peut atteindre un mètre de haut. Ses feuilles sont opposées et, comme sa tige, hérissées de poils urticants.
Considérée par les jardiniers et les paysans modernes comme une mauvaise herbe, l’ortie est fauchée, arrachée, piétinée, malmenée, brûlée, combattue avec des pesticides, empoisonnée sans aucune pitié.
Pourtant cette grande dame ne mérite pas ce traitement indigne de la part de l’homme dont elle est la nourricière et la protectrice tutélaire. En effet, non seulement elle constitue un aliment de choix, riche en enzymes, en oligo-éléments et en précieuses vitamines, mais, contre beaucoup de maladies, et des plus graves, elle est le plus efficace des remèdes.
L’ortie prolifère dans les lieux laissés à l’abandon, dans les décharges publiques ou sur les terrains en friche. Comme c’est une plante dominante et tenace, elle réapparaît souvent inopinément dans les jardins les mieux entretenus.
Mauvaise réputation
L’ortie commune doit sa mauvaise réputation aux poils urticants qui garnissent le dessous de sa feuille et de sa tige, secrètant un liquide âcre contenant de l’acide formique et des enzymes analogues à celles de certains venins de serpent. Son contact provoque une démangeaison douloureuse et prolongée. Mais c’est ce liquide irritant qui représente un des éléments essentiels de la plante.
Cueillette
Pour cueillir l’ortie à la main, sans douleur, mieux vaut si l’on est douillet, revêtir des gants. Mais un herboriste habile saisira fermement la tige entre le pouce et l’index, sans laisser le reste de la main au contact de la plante.
La plante entière se consomme, en toute saison, mais les propriété actives de l’ortie sont plus actives si on la cueille au printemps, au lever du soleil, ou, lors de sa repousse après qu’elle ait été fauchée. On dit que ses racines sont plus riches au début du printemps ou à la fin de l’automne.
Si l’ortie sauvage, hôte fréquent mais non souhaité de nos jardins et de nos champs est devenue le cauchemar du jardinier et du cultivateur, il n’en a pas toujours été ainsi. Et nos anciens reconnaissaient en elle une des plantes les plus utiles à la santé des hommes et des animaux. Pour l’adepte convaincu de la vertu des plantes l’ortie remplace à elle seule toute une valise de médicaments.
Animaux
Séchée, l’ortie constitue un excellent fourrage et beaucoup de cultivateurs écobiologiques la laissent volontiers proliférer dans leurs herbages à foin et à regain.
Jadis, nos anciens hachaient les orties importunes de leurs jardins potagers et la donnaient à manger aux volailles, aux canards, aux cochons qu’elles protégeaient des parasites et des maladies.
Les maquignons qui connaissaient ses propriétés, mêlaient l’ortie à l’avoine, cela rendait les chevaux plus fringants et leur donnait un poil plus brillant. Mélangée à la pâtée des poules, elle active naturellement la ponte. (Mulot : Opus cit.)
Horticulture
« Mon voisin utilise les orties également pour détruire les insectes nuisibles et ravageurs de son jardin. Il met de grandes quantités d’orties dans un récipient contenant 300 litres d’eau (on peut évidemment utiliser de plus petites quantités d’orties), où il laisse macérer les orties pendant une période de temps assez longue. Avec ce liquide à base d’orties, il arrose ensuite ses autres plantes, empêchant ainsi les insectes nuisibles d’intervenir, sans utiliser de produits chimiques. Les vers n’entrent plus non plus dans les carottes ! » (Maria Treben).
Cuisine
Les orties ont été dégustées depuis les temps les plus reculés, soit en légumes (même préparation que pour les épinards), soit en soupes. Mixée elle devient une soupe délicieuse et raffinée (ajouter une ou deux pommes de terre), cuire dix minutes à la cocotte minute, mixer, ajouter du lait ou de la crème fraîche avant de servir. La « soupe d’orties » de nos grands-mères était un véritable régal. Séchée ou cuite, les orties ne sont plus irritantes. Au contraire, nous dit Mésségué, elles sont douces comme un velours sur la langue…
Dans certaines régions de France, on mange les jeunes pousses de l’ortie blanche (qui elle ne pique pas) soit en potage soit en vinaigrette ou même crues comme au XVIIIe siècle.
Les Orties sont en effet des plantes fort nutritives, riches en fer, (indispensable à la reconstitution des globules rouges, et pour la bonne oxygénation des tissus), magnésium, etc. L’ortie représente l’avantage sur les épinards de n’être pas trop acide, donc favorable aux rhumatisants, aux goutteux, et aux arthritiques. Elle contient en outre de la sécrétine, excellent stimulant hormonal des glandes digestives de l’estomac, de l’intestin, du foie, du pancréas et de la vésicule biliaire.
Mangez de l’ortie, nous dit Mésségué, le goût en est délicieux, lorsque les feuilles sont choisies bien tendres, et vous y gagnerez en outre la santé.»


Vertus médicinales
L’ortie a un effet thérapeutique de la racine à la tige, des feuilles aux fleurs. La sagesse populaire de nos anciens, préconisait l’urtication, c’est-à-dire la flagellation aux orties, comme révulsif. On l’ordonnait contre les fièvres (typhoïde), les rhumatismes, les crises d’apoplexie et l’absence de règles chez les femmes. Les piqûres du végétal stimulent l’organisme (on disait aux enfants qui revenaient les mollets tout piqués d’orties, qu’ils avaient gagné la santé pour la vie, et qu’en tout cas ils n’auraient jamais plus de rhumatismes). (Mésségué Opus cit.)
En tant que plante médicinale, l’ortie est vraiment prodigieuse. Diurétique (elle est efficace contre les rhumatismes, la goutte, les calculs urinaires, l’énurésie (incontinence) mais également contre la rétention d’urine. Elle est antidiarrhéique : on l’a employée notamment contre le choléra.
Elle arrête les saignements de nez, les crachements de sang, les hémorragies de toutes sortes, ainsi que les écoulement désagréables du rhume de cerveau et des voies respiratoires.
Elle est reconstituante, fait venir le lait chez les femmes qui en manquent, elle régularise les règles ou les fait réapparaître si elles sont interrompues anormalement ; elle est dépurative et combat l’acné et les boutons de fièvre ; elle est vermifuge et révulsive.
En médecine populaire, la tisane à l’ortie est conseillée contre les troubles du foie et de la rate, des crampes et des ulcères d’estomac et intestinaux ou des maladies pulmonaires.
En usage externe, elle donne les meilleurs résultats contre les rhumatismes (ceux des hommes comme ceux des animaux. «C’est avec l’ortie, le chou et la chélidoine que je soigne mes vieux chiens», reconnaît Mésségué. En gargarismes, elle est souveraine contre les infections de la bouche, les aphtes, les gingivites et les angines.
En lotions et en compresses, c’est une herbe de beauté : elle nettoie la peau, fait disparaître l’acné et l’eczéma, et combat la chute des cheveux.
Récolte
Mésségué recommande : «Ne coupez pas toutes les orties qui poussent dans votre jardin ; ne les traitez surtout pas aux herbicides (ce qui est éminemment dangereux pour toutes les autres plantes… et pour votre santé. Loin d’être des « mauvaises herbes », les orties aident bien plutôt à la croissance des espèces fragiles, et notamment des espèces médicinales que vous aurez plantées tout à côté ; une rangée d’orties vous fournira des soupes, des mets délicieux, des médicaments contre nombre de troubles, et… renforcera la teneur de vos autres herbes aromatiques ou médicinales en principes actifs. Récoltez les feuilles, les sommités fleuries des tiges et les racines, en toutes saisons, selon vos besoins ; ne les utilisez que fraîches.»
Préparation et emploi
Infusion ou décoction de feuilles : 2 poignées de feuilles fraîches dans un litre d’eau. (3 tasses par jour). Infusion ou décoction de feuilles et de fleurs (pour l’usage externe : gargarismes en cas d’angine, pansements, lotions de beauté, shampooings contre l’alopécie (chute des cheveux, pellicules, etc.) : jetez 3 poignées de feuilles et de fleurs fraîches dans un litre d’eau.
Bains de mains et de pieds contre l’acné, l’urticaire, les règles douloureuses, pour favoriser la circulation sanguine et surtout contre les rhumatismes : 2 poignées de feuilles fraîches par litre d’eau.
Lotion spéciale
Contre les rhumatismes : hachez trois poignées de feuilles d’orties, deux de feuilles et de fleurs de chélidoine, et deux belles feuilles de chou ; faites-les macérer pendant 48 heures dans deux litres d’eau de pluie ; filtrez. (En applications locales). Suc frais d’orties : prenez-en un grand verre par jour ou utilisez-le à l’extérieur, en compresses, lotions, etc.
Décoction de racines (diurétique, dépurative et reconstituante) : jetez une poignée de racines fraîches et soigneusement nettoyées dans un litre d’eau. (3 tasses par jour).
L’ortie blanche ou lamier blanc 
(Lamium album)
Famille des Labiacées. Son suc est préconisé contre les métrorragies (hémorragie d’origine utérine survenant en dehors des règles normales), la leucorrhée (pertes blanches), et généralement contre tous les troubles du bas-ventre et de la menstruation. La tisane et l’infusion de fleurs de lamier blanc ont une action dépurative, elles combattent les insomnies nerveuses. En bain de siège (plantes entières) c’est généralement un remède efficace contres les différentes maladies féminines.

vendredi 23 février 2018

Basilic sacré - Tulsi

Un des meilleurs adaptogènes (plante luttant contre les effets du stress, anti-inflammatoire et très efficace contre les affections virales


Cette plante, de la famille du basilic (mais cette variété n'est pas celle que vous utilisez pour aromatiser vos aliments! c'est une variété aux vertus beaucoup plus puissantes), est connue et utilisée en Inde, depuis plus de 5000 ans, sous le nom de Tulsi. Utilisée en Âyurveda pour ses remarquables propriétés curatives. Elle est considérée comme un véritable élixir de vie, une plante favorisant la santé et la longévité.

Ce n’est pas un hasard si le tulsi porte des noms aussi évocateurs que : basilic sacré, l’incomparable, mère de la médecine de la nature, la Reine des herbes, etc.
Le tulsi est efficace dans les cas de :
- Refroidissement et affections virales
- Fatigue mentale et physique
- État de grand stress
- États inflammatoires
- Empoisonnement et exposition à des radiations nocives
- Diabète
- Cholestérol élevé, affections cardio-vasculaire
- Digestion difficile
- Douleurs, maux de tête
Propriétés :
La liste des propriétés du tulsi est très longue.
Cette plante est probablement un des meilleurs adaptogène, c’est à dire qui permet à l’organisme de s’adapter et de faire face aux effets physiologiques du stress.
Elle possèderait des propriété anti-inflammatoirehypotensiveanti-oxydantehypoglycémiante et légèrement anesthésiante.
En Auyrveda on utilise des extraits de tulsi pour soigner le rhume, la grippe, les maux de tête, les troubles de l’estomac, l’inflammation, les troubles cardiaques, les diverses formes d’empoisonnement (selon des recherches récentes, le tulsi agirait favorablement dans les cas d’empoisonnement aux radiations), et contre le paludisme.
Des études suggèrent que le tulsi serait un inhibiteur de la COX-2, aussi efficace que de nombreux médicaments analgésiques modernes.
Il serait également efficace dans le diabète en réduisant le taux de glucose sanguin.
Il abaisserait également le taux de cholestérol.
Les propriétés antivirales du tulsi ont été récemment validées par différents experts médicaux à travers le monde.
Le Dr Bhupesh Patel, de la Gujarat Ayurved University à Jamnagar, pense que le tulsi peut avoir une action curative dans le cas de grippes, y compris la grippe H1N1. Selon lui, la plante devrait être consommée sous la forme de jus de 20 à 25 feuilles fraîches, deux fois par jour. Probablement qu’un extrait, sous forme de teinture-mère ou d’huile essentielle, donnerait les même résultats.
Mode d'emploi :
Le tulsi peut-être consommé sous forme d’infusion en tisane. Il existe des mélanges ou l’on associe le tulsi au rooibos.
On utilise également de l’huile essentielle de basilic sacré (tulsi). En usage interne, à utiliser avec prudence 3 ou 4 gouttes par jour, dans un peu d’huile) et sur une durée ne dépassant pas trois mois. Les femmes enceintes et le jeunes enfants ne doivent pas consommer d’H.E. de basilic sacré.
En usage externe, ne pas appliquer cette huile essentielle directement sur la peau, mais en mélange de quelques gouttes dans une base d’huile d’amande douce ou autre.
Précautions :
Cette plante ne devrait pas consommée par les femmes enceintes.

jeudi 22 février 2018

Le fenugrec, ses propriétés et vertus médicinales

Le fenugrec (Trigonella foenum graecum) est une plante herbacée originaire des bords de la mer Noire qui pousse dans les régions chaudes du monde.

Appartenant à la famille des légumineuses, le fenugrec est très appréciée en Inde et au Moyen-Orient en tant qu’épice mais elle est également connue pour ses vertus médicinales grâce à la richesse en glucides de ses graines. Petit aperçu de ses nombreuses vertus…

Il est reconnaissable à sa tige haute (qui mesure jusqu’à 50 cm) et à ses  feuilles dentées et ovales. Son fruit est une gousse qui renferme les fameuses petites graines jaunes. Ce sont ces dernières qui sont utilisées en phytothérapie. La particularité des graines de fenugrec est leur richesse en glucides. Elles contiennent en effet en grande quantité de mucilages qui sont  particulièrement riches en glucides.

Les graines détiennent également une teneur élevée en protéines, acides gras essentiels grâce à la lécithine, et acides linoléiques (oméga 6), mais aussi de petites quantités de magnésium, de phosphore, de coumarine et de trigonelline. Ce qui en fait un aliment intéressant pour la santé !

Bienfaits et posologie du fenugrec

Le fenugrec, ses propriétés et vertus médicinales

Chargé en glucides et en lipides, le fenugrec possède une action tonifiante et fortifiante. Prescrit en cas de fatigue passagère ou de convalescence, il peut être pris 2 à 3 fois par jour en poudre dans des infusions ou des décoctions, ou encore en comprimés. Le fenugrec est également conseillé pour lutter contre la perte d’appétit et contre l’anémie. C’est aussi un excellent moyen d’améliorer la production de lait maternel et de diminuer les troubles gastro-intestinaux.
Le fenugrec est également reconnu pour son action hypoglycémiante, il est donc recommandé  aux diabétiques de type 2. La présence d’un acide aminé (4-hydroxy-isoleucine) augmenterait la production d’insuline du corps, lorsque le taux de sucre dans le sang est trop élevé.Les graines de fenugrec peuvent aussi être utilisées en application externe pour soigner les problèmes de peau. Il faut alors les employer broyées, sous forme de cataplasmes, à appliquer directement sur les inflammations cutanées comme les ecchymoses, brûlures, eczéma, furoncles…
Important: n’hésitez pas à demander conseil à un professionnel, pharmacien ou phytothérapeute.

dimanche 18 février 2018

Les plantes du bonheur de Maurice Mességué.


Il la dédiait particulièrement à toutes les personnes angoissées, déprimées, fatiguées ou épuisées. En fait ce mélange convient à toutes personnes, pour composer avec le stress, de même que renforcer les systèmes cardiaque, immunitaire et digestif.
Ce mélange se compose, pour un litre d’eau, de deux pincées de chacune des 4 plantes suivantes :
Verveinementhetilleul et camomille. Laisser infuser 10 minutes.

La menthe qui jouit d'un véritable culte dans de nombreux pays du Moyen-Orient, lui procure son parfum des mille et une nuits et sa fraîcheur. La menthe a cette faculté d'agir à la fois comme tranquillisant ou comme stimulant selon les besoins du consommateur!
La verveine était considérée come magique par les sorciers et magiciens, et elle avait la réputation de guérir toutes les blessures de guerre et de donner l'immortalité aux braves. En fait de nombreuses propriétés, elle donne la paix au système digestif et recharge d'énergie après un effort intellectuel.
Le tilleul et la camomille sont les plantes par excellence des nerveux, insomniaques, angoissés, inquiets.Le tilleul-camomille était très populaire auprès de nos grand-mères qui étaient expertes en ce qui a trait aux remèdes naturels, transmis par les générations.
Le tilleul-camomille était très populaire auprès de nos grand-mères qui étaient expertes en ce qui a trait aux remèdes naturels, transmis par les générations.
Cette tisane est agréable à boire et vous redonnera la joie de vivre!
Pour notre part nous pensons que vous pourriez favorablement y ajouter deux pincées de fleurs d’aubépine qui convient parfaitement aux personnes angoissées, nerveuses et sous l'effet du stress. Elle est également la meilleure plante pour le système cardiovasculaire.

HOME » BIEN-ÊTRE & SANTÉ » L’HUILE ESSENTIELLE DE CITRON, UN CONCENTRÉ D’ACTIONS BIENFAISANTES L’huile essentielle de citron, un concentré d’actions bienfaisantes



L’huile essentielle de citron est extraite par pression à froid du zeste du fruit du même nom. Riche en vitamine C, ce petit agrume originaire du bassin méditerranéen recèle de nombreuses vertus.


L’huile essentielle de citron possède de larges bienfaits et de nombreuses actions, les plus connues sont ses propriétés antiseptiques et antibactériennes.


Huile essentielle de citron : bienfaits et propriétés

Efficace contre les infections, elle favorise également la cicatrisation. Elle est également reconnue pour son action purifiante sur le système digestif. Elle soulage les douleurs intestinales et de l’estomac, tout en relançant l’activité du foie.
Elle permet également de fluidifier le sang et de renforcer les vaisseaux sanguins, écartant ainsi les risques de phlébite et de thrombose. Diurétique, cette huile essentielle est conseillée dans les cures d’amincissement par son action de fonte de la graisse et d’élimination de la cellulite. Son odeur acidulée délicate est également très appréciée.
pour en savoir plus sur les bienfaits du citron


Cette huile essentielle (HE) connait de nombreuses utilisations :
  • En diffusion, l’HE de citron purifie l’air avec une touche fruitée et permet de prévenir les maux d’hiver.
  • En application locale, sur les dents ou les ongles, elle a un effet blanchissant. Il est conseillé d’ajouter une goutte sur le dentifrice au moment du brossage. Pour les ongles, plonger les mains dans un bol d’huile végétale mélangée à l’HE.


  • En massage : une à deux gouttes dans une cuillère à soupe d’huile végétale permet de nourrir et soigner une peau grasse mais également de soulager des troubles digestifs, en massant le ventre dans le sens des aiguilles d’une montre.
  • Par voie orale, elle possède plusieurs propriétés bienfaisantes. Son action drainante est idéale en cure détox car elle relance l’activité du foie (prendre une ou deux gouttes d’HE tous les matins sur un sucre ou de la mie de pain). En ajoutant deux gouttes de cette huile essentielle dans une cuillère de miel, on remarque une action apaisante sur la gorge. L’HE est en effet reconnue pour assainir les voies ORL.
  • Elle peut également être utilisée comme arôme naturel dans des gâteaux ou yaourts. Il faut en effet rappeler que l’huile essentielle de citron n’est pas une HE classique, puisque c’est une essence de zeste de citron. C’est donc un aliment. Avec son prix peu onéreux, vous auriez tort de ne pas en profiter !
Mise en garde : les huiles essentielles sont fortement déconseillées aux enfants, femmes enceintes et allaitantes. L’huile essentielle est photosensibilisante, il convient donc de ne pas s’exposer au soleil après s’en être appliqué sur la peau.


jeudi 15 février 2018

Voici comment fabriquer un savon naturel à l’aloe vera et au miel

Le savon naturel est bien mieux que ceux vendus habituellement en magasin. Il protège la peau en douceur et s’adapte à notre santé.
D’un point de vue dermatologique, ses bienfaits sont vraiment meilleurs : il ne contient pas de substances chimiques artificielles et ne contient que des huiles naturelles, ce qui permet d’arriver à une meilleure hydratation, une meilleure nutrition de la peau et un bon équilibre de notre pH naturel. Il apporte également douceur et élasticité, sans compter ses merveilleux effets antioxydants et toniques…
Peut-être que vous l’avez déjà fait vous-même à la maison, avec des huiles, de la soude, de la glycérine…  Mais certains n’ont peut être jamais essayé de le réaliser eux-mêmes !
Dans ce cas-là, si vous voulez enfin avoir un savon maison, naturel et largement adapté à votre peau, prenez-note! Nous allons vous expliquer comment faire un savon dans cet article.
Vous ne le regretterez pas ! D’autre part, offrir un merveilleux savon naturel, parfumé et à base d’ingrédients sains pourrait séduire vos amis et votre famille, qui vous en seront très reconnaissant. On essaye ? C’est parti !

Quel type de savon vous devez choisir ?

Il existe beaucoup de variétés de savons naturels, et chacune d’elle possède des bienfaits spécifiques. Il faut donc dans un premier temps savoir pourquoi nous allons utiliser le savon : qu’est-ce qu’on attend de lui ? Nous allons donc évoquer dans un premier temps la liste de quelques savons que l’on peut fabriquer :
  • Le savon d’avoine : cet exfoliant est particulièrement approprié pour les peaux sensibles.
  • Le savon de bave d’escargot : il nous aide à équilibrer l’acide gras de notre peau. Il guérit aussi les irritations ainsi que l’acné.
  • Le savon à base d’orange ou de citron : recommandé pour les peaux grasses, pour hydrater et rafraîchir.
  • Le savon à l’aloe vera (aloès) : il protège la peau, l’adoucit, l’hydrate et la régénère. Il nous aide aussi à éliminer l’acné.
  • Le savon à la calendula : très bénéfique pour les peaux sèches et délicates. Idéal pour les enfants et les bébés !
  • Le savon à la rose musquée : c’est un grand cicatrisant, car il répare les peaux abîmées.
    Le mélange de l’aloe vera et du miel favorise la régénération dermatologique, et permet à l’épiderme de rester propre et hydratée tout en étant plus lumineuse.
Nous allons vous montrer comment se réalise le savon à l’aloe vera et au miel. C’est sûrement le plus facile et le plus utile pour le soin de notre peau. La combinaison de ces deux grands éléments de la nature est parfaite. En effet, l’aloe vera et le miel sont indispensables pour la régénération dermatologique. De cette façon, notre peau est saine, hydratée, lumineuse… Ce savon est idéal pour toute la famille !
Nous allons donc vous montrer la façon la plus simple de fabriquer ce genre de savon. Utiliser la glycérine est une méthode simple qui nous éivite bien des problèmes. Avec elle, nous pouvons être sûrs que la recette marchera du premier coup. Il existe d’autres façons de créer du savon, mais elles sont plus compliquées. Ainsi, vous pouvez également utiliser des huiles usées à la maison, mais il faut rajouter de la soude caustique, un ingrédient très dangereux qui pourrait vous blesser lors de sa manipulation. Voilà pourquoi nous allons nous concentrer sur une recette plus simple et sans danger, qui vous garantit réussite et sécurité !
Ingrédients :
  • La pulpe de quatre branches d’aloe vera
  • Deux barres de savon à la glycérine de 250 grammes
  • Quatre cuillères à soupe de miel
  • 100 ml d’huile d’olive
  • Le zeste d’un citron
Ustensiles pour la préparation :
  • Un bol en verre
  • Un four à micro-ondes
  • Un mixeur
Préparation du savon :
1- On place les deux barres de savon à la glycérine dans le bol. On les met ensuite au micro-ondes pour les faire fondre pendant 3 ou 4 minutes. On vérifie tout de même de temps en temps pour voir si c’est bien fondu.
2- On prend ensuite la pulpe d’aloe vera et on l’ajoute dans le bol. On y met aussi les quatre cuillères à soupe de miel et le zeste de citron.
3- On chauffe un peu l’huile d’olive. Elle doit être tiède, car si elle devient trop brûlante, elle perdra toutes ses vertus.
4- Avec le mixeur, on mixe le mélange à petite puissance. On introduit petit à petit l’huile tiède. Nous pouvons voir comment se mélange tous les éléments jusqu’à faire une pâte homogène. Elle aura une couleur brillante et un excellent parfum !
5- Nous mettons ensuite la pâte dans un moule préparé préalablement. Ce moule doit être carré et en plastique. C’est en effet la forme finale que devra avoir notre savon fait maison. On verse le mélange jusqu’à ce qu’il ne reste que quelques centimètres de libre. N’oubliez pas que l’on doit ensuite enlever le savon du moule, il faut donc que ce soit facile à faire.
6- Une fois que le mélange est dans le moule, on place le récipient directement au réfrigérateur. Il se gélifiera correctement. Combien de temps doit-il rester au frais ? Nous vous recommandons de le laisser une journée entière. Ensuite, on pourra couper le gros savon obtenu en plusieurs petits savons pour l’utiliser de manière quotidienne.
Nous avons pour notre part utiliser du citron et de l’huile d’olive comme huiles essentielles pour notre savon. Mais vous pouvez utiliser ce dont vous avez envie et ce qui vous plaît le plus : huile de rose, d’orange, de lavande…
Son parfum et ses bienfaits incomparables pour la peau seront apprécies de tous !

Sauge officinale : bienfaits et propriétés

Élément central des médecines douces depuis des siècles, l’usage de la sauge  officinale n’est pourtant pas très répandu dans nos sociétés. Elle a cependant de nombreuses et larges propriétés.


Les ingrédients actifs et bénéfiques sont contenus dans les feuilles, qui sont riches en flavonoïdes, vitamines B1 et C et d’une huile essentielle contenant du tujone, qui donne l’odeur et le goût typique.
Elle est une plante médicinale utilisée en phytothérapie et dont on extrait l’huile essentielle.
Elle a des propriétés antiseptiques et balsamiques et est idéale pour les infections intestinales et buccales et comme agent cicatrisant pour les plaies, le rhume, la toux, les maux de gorge et la fièvre.
Les flavonoïdes (lutéoline, salvigénine, genkwanine, cirsimaritine et ispiduline) ont une action œstrogénique, et en fait la sauge a toujours eu la réputation de plante pour les troubles typiquement féminins.
Elle est anti-inflammatoire, c’est-à-dire qu’elle va combattre les inflammations comme celles des amygdales ou les pharyngites.
  • Cette plante a des propriétés désinfectantes et peut ainsi soigner des plaies.
  • Elle a des vertus digestives largement reconnues.
  • Elle agi sur la sphère buccale. En effet, elle calme et guérit les aphtes et gingivites.
  • Constitue aussi un excellent apport en vitamine K qui aide à la coagulation sanguine.
C’est aussi un stimulant hormonal. Ce qui est un avantage pour les femmes, durant les cycles menstruels douloureux ou lors de la ménopause, elle atténue les bouffées de chaleurs.
Cette plante apporte du fer à l’organisme masculin (et non féminin !).
Cette plante se consomme comme un condiment et peut-être associée à différents plats (pain, vinaigrette, sauce, pâté…) ou être bue en infusion (30 minutes dans de l’eau bouillante).

Propriétés cosmétiques

L’huile essentielle de sauge est un excellent antioxydant, elle est donc utilisée dans les crèmes anti-âge.
Elle agit contre les radicaux libres et ralentit les rides et la dégénérescence tissulaire. Grâce à ses propriétés cicatrisantes connues, elle peut également être utilisée sur les boutons et les petites éraflures.
Le pouvoir blanchissant des feuilles de sauge, frottées sur les dents, est bien connu. De ce fait, cette herbe aromatique est incluse dans la composition du dentifrice.
Une autre application est de limiter la transpiration, qui est également utilisée dans la préparation des déodorants et il semble que l’ingestion quotidienne de sauge réduit la transpiration de 50 %.

Transpiration excessive : comment la réguler avec de la sauge ?

Si vous souffrez de transpiration excessive, buvez une infusion quotidienne de sauge ou utilisez sa teinture mère.
Cette seconde option est simple d’utilisation : il suffit d’ajouter 15 gouttes de produit à un verre d’eau et d’avaler le tout deux fois par jour.
Vous ne vous passerez pas pour autant d’un bon déodorant : elle ne stoppe pas la transpiration, elle la régule.

Propriétés pour le soin des cheveux

En cas de chute des cheveux, elle contient un ingrédient actif utile, le bêta-sitostérol.
Vous pouvez ensuite frotter le cuir chevelu et les couronnes deux fois par jour avec un mélange composé de 3 gouttes d’huile essentielle de sauge et 3 gouttes d’huile essentielle de romarin et de menthe poivrée, diluées dans 1 cuillère à soupe d’huile d’olive.
En outre, l’infusion de sauge appliquée sur les cheveux foncés après le lavage revigore la couleur des cheveux.

Panser une plaie avec de la sauge

Commencez par bien nettoyer la plaie à l’eau et au savon de Marseille.
Rincez, séchez bien, puis couchez des feuilles de sauge fraîches sur la plaie.
Couvrez avec une compresse que vous retiendrez avec du sparadrap. Changez ce pansement tous les jours.
Elle a donc de très nombreuses propriétés. La médecine moderne s’intéresse également à cette plante et plusieurs études sont menées pour connaitre plus exactement ses effets.
Par exemple elle est étudiée pour prévenir les maladies cardiovasculaires, pour lutter contre la maladie d’Alzheimer, mais aussi pour agir contre le diabète.

Sauge officinale : avertissements et contre indications

Mais un petit avertissement s’impose : si elle est reconnue pour son efficacité, c’est qu’elle est puissante !
Il est donc déconseillé de l’utiliser en cas de :
  • problèmes de coagulation,
  • de maladies cardiovasculaires
  • ou simultanément avec un traitement contre les problèmes d’humeur et psychique.
De manière générale, il faut se limiter à 1 semaine d’application locale et 2 semaines en usage interne.

mercredi 14 février 2018

L'Ansérine (M'Khinza)

Plante qui pousse dans les lieux incultes et frais, elle dégage une odeur nauséabonde, d'où le vernaculaire de M'Khinza .





L'ansérine est riche en tanin. Elle renferme une essence ainsi que des matières pectiques et résineuses.

La plante est connue comme douée de propriétés antispasmodique, emménagogue et vermifuge .

En Médecine moderne, la plante est surtout employée pour son pouvoir vermifuge.

En Médecine traditionnelle, la décoction de l'ansérine est très recommandé pour combattre les états de refroidissement, les affections pulmonaires et les rhumatismes.
En usage externe, la plante sert à soigner furoncles et abcès.



















Cette plante est très consommée par les Marocains. Elle est utilisée au Maroc en tant que vermifuge, galactogène contre les affections gastro-intestinales, la typhoïde, la dysenterie, les abcès buccaux, les ulcérations. Particulièrement adaptée aux soins des enfants, l’ansérine est connue pour ses bienfaits contre la fièvre et la migraine. 

C’est souvent la partie aérienne de M’khinza qui est utilisée contre la fièvre en cataplasmes sur le front et les tempes du patient. Celle-ci peut également être ingérée sous forme d’une infusion ou d’une décoction. 
Dans d’autres pays, on l’utilise pour soulager les coliques et les maux d’estomac.
Grâce à son action antispasmodique, l’ansérine est employée dans le traitement des toux spasmodiques et de l’asthme.
Elle peut également servir en usage externe.
Le jus extrait de la plante entière est appliqué en compresse sur les hémorroïdes.
En France, elle est utilisée pour ses propriétés toniques et ce dans plusieurs cas: asthénie, croissance et rachitisme.