mercredi 11 novembre 2020

LES CALORIES ET LES INFOS NUTRITIONNELLES DE LA SARDINE

 Avec sa chair semi-grasse, la sardine a un apport calorique modéré (163 kcal/100 g). Attention si vous la consommez en boîte plutôt que fraîche, sa valeur énergétique augmente (215 kcal/100 g en moyenne).


Un peu plus de la moitié de ces lipides sont toutefois des acides gras poly et mono insaturés, autrement dit des fameux Oméga 3 qui augmentent le "bon cholestérol" et protègent notre système cardiovasculaire.
La sardine est très bonne pour le squelette grâce à sa richesse en phosphore (0,27 g/100 g), essentiel au bon fonctionnement du tissu osseux, et sa teneur élevé en calcium (85 mg/100 g), surtout si vous la mangez avec les arêtes.
Autre atout important, elle fournit de la vitamine PP (aussi appelée vitamine B3) qui fait souvent défaut à notre alimentation et qui possède des propriétés protectrices pour le système digestif et neuro-psychique.
Enfin elle aide à lutter contre le stress, grâce à la quantité significative de vitamine B6 qu'elle apporte (0,68 mg/100 g) qui, en s'associant efficacement à un apport en magnésium intéressant, renforce les cellules nerveuses.

lundi 9 novembre 2020

On aime les mille et une vertus de l’Orange 🍊😍🍊

 L’orange est un agrume, qui en plus d’avoir une odeur agréable, est juteux, et possède de multiples propriétés très bénéfiques pour la santé.


👉Propriétés de l’orange !
🍊C’est un puissant antioxydant : l’orange contient de la vitamine C, des flavonoïdes, et du bêta-carotène, lesquels fonctionnent ensemble comme un puissant antioxydant qui aide à nettoyer l’organisme et à prévenir les maladies vasculaires, cardiaques, et dégénératives.
🍊Elle est une importante source de vitamine C : la vitamine C joue un rôle très important dans l’organisme, car elle contribue à la formation de collagène, d’os, de dents, de globules rouges, ainsi qu’à l’absorption du fer contenu dans les aliments.
Elle permet également de lutter contre les infections.
🍊De même, elle apaise le stress et la dépression : grâce à sa forte teneur en vitamines et oligoéléments, l’acide citrique fait de l’orange un excellent allié pour combattre les moments de stress et de dépression.
🍊Elle est dépurative : l’orange possède des propriétés qui aident à éliminer les substances qui ne sont pas métabolisées, et qui restent dans les différents organes.
Elle possède également des propriétés désinfectantes et microbicides, qui participent au maintien de la santé de l’organisme.
🍊De plus, elle favorise la digestion : l’orange contient du magnésium, un minéral que l’on retrouve dans les intestins, les nerfs, et les muscles.
Il agit comme analgésique pour les douleurs d’estomac, et permet de désinfecter et de dissoudre les résidus accumulés, ce qui facilite la digestion.
👉 D’autres propriétés fascinantes de l’orange !
🍊Elle aide à absorber le fer : la vitamine C favorise considérablement l’absorption de fer, c’est pourquoi elle est particulièrement bénéfique pour les personnes qui souffrent d’anémie ferriprive.
🍊Elle combat le cholestérol : étant une importante source de vitamine C, de flavonoïdes, de bêta-carotène, et de fibres, l’orange est idéal pour combattre le mauvais cholestérol (LDL).
🍊Enfin, elle contribue à la beauté de la peau : l’orange regorge de bienfaits pour la peau.
Elle l’aide notamment à rester hydratée et en bonne santé.
Ainsi, elle est idéale pour reconstruire la peau, et réparer les tissus abîmés.
🍊Fait baisser la fièvre :
Le jus d’orange, riche en vitamine C, élimine les toxines, et calme la fièvre tout en nous nourrissant.

dimanche 8 novembre 2020

Un légume idéal pour éliminer

 La teneur du poireau en potassium est très élevée alors que celle du sodium est très basse: ceci lui confère des propriétés naturellement diurétiques. Il stimule et régularise le transit intestinal grâce à ses fibres solubles (dont l’inuline) très douces contenues dans la partie blanche, et que l’on peut donner à tous. Le «vert» contient des fibres plus dures.

Le poireau contient aussi:
du potassium.
de la provitamine A ou bêta-carotène
de nombreux antioxydants (flavonoïdes, caroténoïdes…)

mercredi 4 novembre 2020

La plante préférée des vieux médecins

 

Beaucoup de vieux médecins conseillent encore à leurs patients l’artichaut comme remède le plus efficace contre les maladies du foie.

L’artichaut a la particularité de stimuler la production de bile. La bile est un suc gastrique qui est fabriquée par le foie. Stockée dans la « vésicule » biliaire (un petit réservoir), elle s’écoule ensuite dans l’intestin grêle.
La bile sert à digérer les graisses. Les personnes qui manquent de bile peinent à digérer les graisses et souffrent de ballonnements et de maux de ventre.
La bile a ceci de particulier qu’elle est fabriquée à base de déchets du foie.
C’est un de ces miracles du créateur que de faire ainsi du neuf avec du vieux, et même de l’utile avec du nuisible.
Mais revenons à notre foie :
Parce qu’il produit la bile avec ses déchets, le foie se purifie – on dit aussi « se détoxifie » – au moment où il produit la bile.
La consommation d’artichaut permet donc à la fois de purifier (détoxifier) le foie.

vendredi 2 octobre 2020

Traitement naturel contre l’acné

 L'acné est une maladie dermatologique courante et chronique du système pilosébacé. Elle survient généralement à l’adolescence et est liée à l’hypersécrétion de sébum et à des anomalies de kératinisation aboutissant à l'obstruction du canal excréteur du follicule pilo-sébacé, et à la formation de comédons.


La cannelle et le miel sont utilisés depuis des siècles pour traiter l’acné et les affections cutanées, car ils offrent de fortes propriétés antibactériennes et antimicrobiennes.

On a découvert que la cannelle détruisait Staphylococcus epidermidis, le type de bactéries souvent responsable de l’acné, et le miel était utilisé comme produit cosmétique depuis l’Antiquité. Il soulage également les brûlures et les plaies, les pellicules et le psoriasis, prévient les rides et améliore la santé de la peau.


Pour lutter contre l’acné, mélangez 1 cuillère à soupe de miel biologique cru avec une cuillère à café de cannelle et appliquez la pâte sur la zone touchée. Laisser agir 20 minutes puis rincer.

Cannelle et miel: le remède le plus puissant que même les médecins ne peuvent expliquer

La cannelle et le miel font partie des aliments miraculeux les plus puissants et les plus polyvalents de nature. Leur combinaison constitue un excellent remède pour le traitement de divers problèmes de santé.

Voici certains des avantages pour la santé qu’elle offre:

Rhume

La cannelle et le miel ont de fortes propriétés antioxydantes, antimicrobiennes et antibactériennes, qui aident au traitement du rhume et de la grippe.

Le miel supprime la toux, traite la grippe et renforce le système immunitaire.

Pour calmer les symptômes de votre rhume, préparez une boisson chaude avec du miel et de la cannelle et buvez-en tout au long de la journée. Ces deux remèdes préviennent et traitent le diabète, et la consommation modérée de miel ne provoque pas une hausse importante de la glycémie.

Pour profiter de ces avantages, prenez une tasse d’eau tiède avec une cuillère à café de miel brut et une cuillère à café de cannelle.

Artères obstruées

Le Journal of Diabetes Technology Society a publié une étude en 2010 montrant que l’huile essentielle de cannelle réduit de 30% les triglycérides nocifs dans le sang et de 27% les LDL ou le mauvais cholestérol, qui sont considérés comme l’une des causes de maladie cardiovasculaire.

Arthrite

Buzz Ghana rapporte:

« Les patients souffrant d’arthrite peuvent tirer profit de prendre une tasse d’eau chaude avec deux cuillères à soupe de miel et une petite cuillère de cannelle en poudre. Lorsque pris quotidiennement, même l’arthrite chronique peut être guérie. Dans une étude récente menée à l’Université de Copenhague, il a été constaté que lorsque les médecins traitaient leurs patients avec un mélange d’une cuillère à soupe de miel et d’une demi-cuillère à café de poudre de cannelle avant le petit-déjeuner, ils découvraient qu’en l’espace d’une semaine (sur 200 personnes ainsi traitées) pratiquement 73 patients ont été totalement soulagés de la douleur – et en un mois, la plupart des patients qui ne pouvaient ni marcher ni se déplacer à cause de l’arthrite ont commencé à marcher sans douleur. »

Soulagement des allergies

Le miel brut renforce le système immunitaire et soulage les symptômes des allergies.

En outre, les acariens sont les principales causes des allergies domestiques, mais les produits utilisés pour les contrecarrer contiennent souvent des produits chimiques dangereux. Les acariens causent l’asthme, la dermatite, la rhinite et d’autres problèmes, mais la cannelle est une arme puissante contre eux!

L’huile d’écorce de cannelle et l’huile de feuille de cannelle se sont révélées deux fois et demi plus efficaces pour détruire les acariens que le benzoate de benzyle. Dans un vaporisateur, ajoutez de l’huile de feuille de cannelle ou d’écorce à de l’eau distillée et vaporisez-en sur les rideaux, les matelas et le linge de maison pour éliminer les acariens.

Infections des voies urinaires

Une étude publiée dans le Journal iranien des sciences médicales a montré que la cannelle est la quatrième plante la plus puissante contre les infections des voies urinaires parmi 28 extraits de plantes testés.

Augmentation de l’énergie

La cannelle a une puissante qualité stimulante d’insuline qui fournit de l’énergie au corps tout en régulant la glycémie. De plus, le miel est une source riche en sucres naturels et en traces d’antioxydants, d’enzymes, de minéraux, de vitamines et d’acides aminés, qui combattent la fatigue et redynamisent le corps.

Problèmes digestifs

Le miel et la cannelle traitent les problèmes digestifs tels que les ulcères, la constipation et les nausées, et combattent les infections à E. coli et la bactérie H.Pylori.

Traitement naturel contre l’acné

La cannelle et le miel sont utilisés depuis des siècles pour traiter l’acné et les affections cutanées, car ils offrent de fortes propriétés antibactériennes et antimicrobiennes.

On a découvert que la cannelle détruisait Staphylococcus epidermidis, le type de bactéries souvent responsable de l’acné, et le miel était utilisé comme produit cosmétique depuis l’Antiquité. Il soulage également les brûlures et les plaies, les pellicules et le psoriasis, prévient les rides et améliore la santé de la peau.

Pour lutter contre l’acné, mélangez 1 cuillère à soupe de miel biologique cru avec une cuillère à café de cannelle et appliquez la pâte sur la zone touchée. Laisser agir 20 minutes puis rincer.

Perte de poids

Cette combinaison étonnante contribue à la perte de poids en accélérant le métabolisme, en empêchant les fringales et en stimulant le processus de combustion des graisses.

Gingivite

Le miel et la cannelle peuvent faire des merveilles pour votre santé bucco-dentaire. Les chercheurs ont découvert que mâcher / sucer un produit à base de miel de Manuka entraînait une diminution de 35% de la plaque dentaire et de 35% des sites de saignement chez les personnes atteintes de gingivite.

Enfin, Becky Bell, MS, Dt.P., conseille:

« La meilleure façon d’utiliser le miel dans votre alimentation est de remplacer le sucre. Assurez-vous d’acheter du miel non filtré, car la plupart du miel hautement transformé en supermarché n’a aucun avantage pour la santé. Utilisez le miel avec prudence, car il contient quand même beaucoup de sucre – c’est juste « moins mauvais » que le sucre ordinaire.

Vous devez également savoir que la cannelle contient un composé appelé coumarine, qui peut être toxique à fortes doses. La teneur en coumarine est beaucoup plus élevée dans la cannelle Cassia que dans la cannelle Ceylan.

Il est préférable d’acheter de la cannelle de Ceylan, mais si vous envisagez de consommer la variété Cassia, limitez votre consommation quotidienne à 1/2 cuillère à café (0,5 à 2 grammes). Vous pouvez consommer en toute sécurité jusqu’à 1 cuillère à café (environ 5 grammes) de cannelle de Ceylan par jour. »

mercredi 30 septembre 2020

DENTIFRICE MAISON en 5 minutes... 100% naturel & biodégradable Recette simple qui prend soin de nous et de la Nature...

Mélangez 3 cuillères à soupe d’Argile ( ici rhassoulh) en poudre avec une cuillère à café de bicarbonate alimentaire et un peu d'eau purifiée...


L’Argile va jouer un rôle nettoyant et épaississant pour apporter de la texture au dentifrice, quand le bicarbonate de soude permettra de retirer le tartre et de blanchir les dents tout en respectant la flore buccale...


FACULTATIF . Pour parfumer et conserver votre dentifrice, rafraîchir l’haleine, ajoutez 8 gouttes d’huile essentielle de menthe douce, par exemple, au mélange.


Mélangez doucement, jusqu’à obtenir une pâte épaisse et homogène... et voilà c'est prêt !!!

jeudi 24 septembre 2020

Traitement par l’argile

 

 L’argile peut être utilisée pour décontaminer l’eau ou pour prévenir le risque d’infections liés à la consommation d’eau douteuse.

Pour montrer les usage potentiels de l’argile en matière de prévention des risques liés à la consommation d’eau potentiellement vectrice d’infection, nous nous appuyons sur les recherche de Jade Allègre qui a rédigé une thèse de fin d’étude de médecine sur ce sujet : Les silicates d’alumine (argiles) en thérapeutique. Une pratique coutumière ancienne relayée dans la médecine moderne, Thèse de Doctorat en Médecine, 2012.

« Le tourisme de masse se développe à travers le monde : nous voyageons de plus en plus. Qui ne saute sur l’occasion de passer quelques jours au soleil à l’autre bout du monde ? Or ces opportunités nous mettent en contact avec des germes vis-à-vis desquels nous n’avons aucune immunité personnelle, et le voyage sera bien trop souvent gâché, voire interrompu par un rapatriement.

Depuis vingt ans je vis dans les endroits les plus insalubres de la planète : avec les populations locales en contact direct (immersion), je mange le maïs avarié, je bois l’eau polluée. Et pourtant, pas de problème sanitaire… sauf si j’oublie d’ingérer plusieurs fois par jour de la poudre d’argile.

L’argile offre un double bénéfice : d’abord elle rend l’eau locale potable. Puis ses milliards de particules s’incluent dans le mucus intestinal, où elles piègent à mesure les contaminants dangereux présents dans la nourriture que je consomme par ailleurs. Pas moyen de tomber malade. En revanche, lorsque je me déplace avec un groupe de touristes, pourtant suréquipés en antiseptiques et antibiotiques, je suis régulièrement sollicitée par mes compagnons, en proie à la turista ou pire…

Protocole envisageable dans ce cas :

En cas de turista déclarée, 300 milligrammes de poudre d’argile « verte » par kilo de poids du patient (voir mesure anthropométrique), parsemés en pluie à la surface d’un verre d’eau : laisser la poudre tomber au fond, sans remuer, et attendre 10 minutes. Passé ce délai, mélanger avec un instrument en plastique alimentaire ou bois naturel (pas de métal, ni de bois peint, traité, et/ou vernis), et boire le tout. Cette posologie est à renouveler si la diarrhée reprend. A défaut d’instrument de mesure, voir mesure anthropométrique.

Avec les spécialités : Smecta 3 sachets 3 fois par jour. Suspendre dès résolution du symptôme.

4. En situation d’urgence sanitaire avec risque d’épidémie : d’accidents collectifs
En cas de catastrophe, l’approvisionnement en eau potable est un problème urgent et crucial pour les populations, qu’il s’agisse de situations de conflits, d’accidents climatiques, d’épidémies, ou même de contaminations nucléaires.

Les distributions de bouteilles et la mise à disposition de réservoirs et camions citerne peinent souvent à se mettre en place, d’autant que les routes peuvent avoir été endommagées.

Il est essentiel désormais que chaque pays prévoie de pouvoir répondre dans l’urgence aux besoins d’eau salubre de sa population, et les argiles peuvent répondre massivement à ces besoins.

a. Eau

Dans le cas de déplacement de population et de risque d’épidémie : traitement systématique des eaux disponibles, au niveau individuel d’abord (protocole ci-dessous), puis relayé par de petites unités mobiles qui nécessiteraient d’être étudiées : l’ingénierie de tels systèmes devrait faire l’objet de recherches en vue de solutions adaptées pouvant être mises en place en urgence. Des stocks d’argiles « trois couches » devraient être constitués par les autorités gouvernementales.

A titre individuel :

En prévision de situations d’urgence, se procurer une gourde dont l’intérieur est en vitrocéramique (le contact des silicates d’alumine avec le métal est à éviter). Remplir avec l’eau disponible, en filtrant à travers plusieurs épaisseurs de tissus s’il y a des particules en suspension ou si l’on suspecte des parasites (oeufs), puis ajouter un bloc d’argile verte (argile en « cailloux », ou « concassée ») de la taille du goulot. Laisser reposer 10 minutes avant la première ingestion, et par la suite remuer systématiquement avant de boire. Prendre soin d’emmener cette gourde avec soi en cours de journée, afin de pouvoir « ré-ensemencer » régulièrement le tractus digestif avec la préparation. Faire une nouvelle préparation une fois par 24 heures.
A défaut de gourde, prendre une bouteille en plastique, et mettre un caillou d’argile de la taille du goulot pour 1 litre d’eau locale, ou 4 cuillères à soupe d’argile « trois couches ». (smectites, illites).

1. Épidémies

Prévention du choléra, et autres infestations et intoxications intestinales. Pour un adulte, 1 cuillère à café de poudre d’ « argile verte » (ou un sachet de spécialités à base de smectites) quatre fois par jour, mise en suspension 10 minutes, puis ingérée après mélange. Pour un enfant ½ cuillère à café.

Si l’on ne dispose que d’ « argile blanche » ou kaolinite : multiplier les doses par quatre.

A Mopti, au Mali, ce protocole préventif a été diffusé par mes correspondants infirmiers pendant les périodes d’épidémie de choléra, et aucune des personnes traitées ainsi n’a été atteinte par la maladie. [...]

2. Pénurie alimentaire

Comme nous l’avons vu :

- l’ingestion d’argiles ne nourrit pas, mais elle permet une assimilation accrue des nutriments, en particulier de leurs composants lipidiques (voir études vétérinaires) ;
- les silicates d’alumine ingérés en grande quantité ralentissent le transit, ce qui favorise également l’assimilation ;

- si l’on est amené à consommer des aliments auxquels notre flore intestinale n’est pas accoutumée, ou des aliments de mauvaise qualité, contenant des germes, toxines, mycobactéries, ou composés secondaires toxiques, les milliers de particules de silicates d’alumine pourront contribuer à la décontamination de la ration.

3. Décontamination

Dans le cas de risque nucléaire, la décontamination radioactive par chélation des radionucléides - déjà largement pratiquée dans les élevages - doit être mise à disposition des populations civiles. Les argiles captent facilement le césium radioactif, et peuvent aussi aider vis-à-vis du strontium radioactif, l’efficacité vis à vis de l’iode radioactive (électronégative) étant moindre.

Trois expériences notables sur ce dernier sujet :

- des rats à qui l’on a donné du césium134 par injection et par voie orale (10% de la ration) ont pu doubler l’élimination du contaminant par les selles grâce à des argiles [147].

- des vaches, moutons et rennes, bénéficiant de l’ajout de 500 mg de bentonite par kilo de poids de leur ration alimentaire, ont montré une réduction de 50% du césium dans leur lait et viande. L’ajout de 2 grammes par kilo de poids amenait une réduction de 80% [78].

- des brebis, à qui l’on a fait ingérer un sol contaminé artificiellement avec du césium radioactif, pour reproduire les conditions d’un accident nucléaire, ont pu montrer que le césium consommé restait lié aux argiles inclues naturellement dans le sol, puis ressortait sans encombre avec les selles [76].

L’application à l’humain doit faire l’objet d’études en vue de potentielles - et malheureusement de plus en plus probables - situations d’urgence et accidents contaminants (cf. Japon). C’est un domaine qu’il parait impératif et urgent de développer.

Comme nous venons de le voir, les argiles peuvent apporter une réponse efficace et reproductible dans ces domaines, dont l’enjeu est vital. Elles présentent encore, dans ces contextes, un avantage supplémentaire : elles n’ont pas de date de péremption, et restent actives pendant de nombreuses années, à condition d’avoir été stockées sous forme sèche, à l’abri de l’humidité. »

samedi 19 septembre 2020

Le bacopa

 POUR APAISER ET AMÉLIORER SON MENTAL


La médecine ayurvédique indienne utilise le

bacopa depuis au moins 3000 ans. Les praticiens

le recommandent pour stimuler la mémoire et

comme tonique nerveux. Cette plante a éveillé l’intérêt

des médecins-chercheurs occidentaux􀁀; leurs études ont

montré que le bacopa semble aider à traiter les informations

plus vite et à assimiler davantage de connaissances.

Le recours à cette plante pour favoriser le bien-être émotionnel,

l’endurance physique et un système immunitaire

sain attire également l’attention des phytothérapeutes.

COMMENT S’EN PROCURER ET L’UTILISER

La majorité de la production mondiale de bacopa est

récoltée dans la nature, en Inde. L’extrait est obtenu

à partir de la plante entière, puis vendu aux

marchés de plantes du monde entier.


Gélules􀀪: en général, prendre de

5 à 10 g de poudre par jour.


Extrait : les extraits normalisés

contiennent de 20 à

55􀁀% de bacosides (principe

actif)􀁀; la dose prescrite

est de 150 mg, 2 fois

par jour.


Teinture􀀪: il est d’usage

d’ingérer 1 ou 2 cuillères

à café de teinture – ou

bien 2 cuillères à soupe de

sirop – par jour. Ou se conformer

aux indications du fabricant.


Infusion : traditionnellement, il est

souhaitable de laisser infuser de 1 à 2

cuillères à café de feuilles de bacopa dans

25 cl d’eau pendant 5 à 10 minutes􀁀;

et on peut en boire jusqu’à 3 fois

par jour.


PRÉCAUTIONS À PRENDRE

Le bacopa est susceptible d’induire une sécheresse de la bouche, des

nausées et de la fatigue.

Mais, d’après la plupart des études, il semble être relativement

exempt d’effets secondaires.

Il peut augmenter la somnolence quand il est associé à des sédatifs, et peut avoir des interactions avec les médicaments thyroïdiens.

mercredi 9 septembre 2020

Le ginseng

 LE REMÈDE UNIVERSEL PAR EXCELLENCE

 On l’a qualifié de «roi des herbes», «racine du ciel», «merveille du monde». Parmi les membres les plus illustres de cette famille, on compte une douzaine d’espèces du genre Panax.

 Diverses cultures utilisent cette racine depuis longtemps comme tonique médicinal, pour stimuler le système immunitaire, renforcer l’organisme et améliorer l’état de santé général. Le nom du genre vient du grec panakos, qui signifie «qui guérit tout».

 Il est démontré que la variété asiatique (Panax ginseng) fortifie le système nerveux des personnes blessées ou malades, qui souffrent de stress émotionnel prolongé et d’épuisement, ou ayant fait trop d’efforts physiques. Des études ont aussi montré que les individus qui en prennent se sentent souvent plus alertes et constatent des progrès dans les domaines intellectuel, de l’apprentissage, de la concentration et de la mémoire.

Cette variété de ginseng pourrait également aider à maîtriser le diabète, réduire le cholestérol, favoriser les idées claires et protéger contre certains types de cancers. HISTOIRE Depuis des millénaires, le ginseng est l’un des piliers des médecines chinoise, coréenne et indienne. En Extrême-Orient, on considérait que le ginseng revitalisait le corps entier, et tous ses systèmes (nerveux, digestif, urinaire, hormonal…). Il n’était d’ailleurs pas tant considéré comme un médicament que comme une substance qui, en renforçant les défenses naturelles générales de l’organisme, permettait de lutter contre une maladie ou de s’en protéger. En phytothérapie moderne, ce type d’herbe ou de substance est dit adaptogène. 


COMMENT L’UTILISER 

 Les compléments alimentaires à base de ginseng asiatique sont obtenus à partir de la racine de la plante, qui pousse sur les pentes montagneuses du nord-est de la Chine, de la Corée et de la Russie, ou de l’île d’Hokkaido, au nord du Japon.

 Aujourd’hui extrêmement rare à l’état sauvage, le ginseng est cultivé en majorité dans le nord-est de la Chine et en Corée du Sud. On peut se procurer ces compléments alimentaires dans une grande variété de commerces, allant de l’épicerie de quartier aux centres de bien-être. Bien lire les étiquettes de tous les produits, pour savoir quelle quantité de Panax ginseng entre dans la composition.

Extrait: la dose d’extraits normalisés de ginseng asiatique contenant de 4 à 7 % de ginsénosides (principes actifs) est de 100 à 200 mg par jour.

Teinture: prendre 1 à 2 ml, jusqu’à 3 fois par jour.


Infusion:

laisser infuser 3 à 6 cuillères à café de la racine pendant 45 minutes dans 75 cl à 1 l d’eau. Filtrer, laisser refroidir et boire une tasse de 1 à 3 fois par jour.

 Gélules: prendre 500 à 1000 mg de racine séchée en poudre, de 1 à 2 fois par jour.


PRÉCAUTIONS À PRENDRE

Lorsqu'on consomme du ginseng, il est important de surveiller sa tension. Les diabétiques doivent être prudents, car la plante peut induire une baisse du taux de sucre dans le sang.

Cette racine a généralement un effet stimulant et est susceptible de provoquer de l’insomnie ou de l’anxiété; certaines personnes peuvent souffrir de légers maux de tête ou d’estomac. Consultez votre médecin pour vous assurer que le ginseng n’interférera pas avec les médicaments que vous prenez. Il est déconseillé d’utiliser le Panax ginseng pendant plus de trois mois d’affilée; certains chercheurs pensent qu’une utilisation prolongée entraîne des effets secondaires indésirables, comparables à ceux des hormones.

lundi 31 août 2020

Sirop de thym, à utiliser en cas de rhume, de mal de gorge, de toux irritante, de toux grasse, de bronchite.

Les nez coulent, on tousse, on a mal à la gorge,... alors ...voici la recette du sirop de thym.

Ingrédients:
30gr de thym séché
50cl d'eau
500gr de sucre blanc S2
une ou deux bonne cuillère de miel
Faire bouillir l'eau, retirer du feu et ajouter le thym séché, laisser infuser toute la journée.
Filter le mélange et ajouter le sucre, cuire pendant 1 heure à petit feu.ajouter le miel en fonction des goûts ( moi j'en met deux cuillère à soupe ), Laisser refroidir et mettre en bouteille.
Se conserve au frigo.



Posologie : 1 à 2 cuillères à soupe 4 fois par jour.
A utiliser en cas de rhume, de mal de gorge, de toux irritante, de toux grasse, de bronchite. Antibactérien très puissant, désinfectant naturel et efficace.

lundi 10 août 2020

Petit rappel : si vous êtes « encerclés » par des guêpes durant vos repas dehors, ...

Petit rappel : si vous êtes « encerclés » par des guêpes durant vos repas dehors, prenez du café moulu, faites en un petit « volcan » dans un cendrier et mettez-y le feu . Ça va fumer, brûler comme de l'encens, sentir le café torréfié... les guêpes détestent cela et vous passerez un excellent moment sans danger, et sans elles 🙂 et surtout sans danger pour elles.. 😏

lundi 13 juillet 2020

ﻫﺬﻩ ﺍﻟﻄﺮﻳﻘﺔ ﻣﻌﻤﻮﻝ ﺑﻬﺎ ﻓﻰ ﺍﻟﺒﺎﺩﻳﺔ ﻟﻠﺪﻏﺔ ﺍﻟﻌﻘﺮﺏ ومجربة ان شاء الله هو الشافي والمعافي🌹

ﻟﻠﺪﻏﺔ ﺍﻟﻌﻘﺮﺏ ﻓﻮﺭﺍ ﻗﻢ ﺑﺸﻮﻯ ﺣﺒﺔ ﺑﻄﺎﻃﺎ ﺛﻢ ﺷﻘﻬﺎ ﻧﺼﻔﻴﻦ ﺣﺘﻰ ﺗﺒﺮﺩ ﻗﻠﻴﻼ ﺛﻢ ﺿﻌﻬﺎ ﻋﻠﻰ ﻣﻜﺎﻥ ﺍﻟﻠﺪﻏﺔ ﺳﻴﺸﻌﺮ ﺍﻟﻤﺼﺎﺏ ﻭﻛﺎﻧﻤﺎ ﺩﻭﺩﺓ ﺗﻤﺸﻰ ﻓﻰ ﺍﺗﺠﺎﻩ ﺍﻟﻠﺪﻏﺔ ﻭﺳﻴﺘﻐﻴﺮ ﻟﻮﻥ ﻗﻄﻌﺔ ﺍﻟﺒﻄﺎﻃﺲ ﺍﻟﻰ ﺍﻟﻠﻮﻥ ﺍﻻﺧﻀﺮ ﺣﻴﻨﻬﺎ ﺗﺆﺧﺬ ﻭﺗﺪﻓﻦ ﺣﺘﻰ ﻻﻳﺎﻛﻠﻬﺎ ﺣﻴﻮﺍﻥ ﺍﻭ ﻃﻴﺮ ﻓﻴﻤﻮﺕ ﻣﻦ ﺍﻟﺴﻢ ...
ﻫﺬﻩ ﺍﻟﻄﺮﻳﻘﺔ ﻣﻌﻤﻮﻝ ﺑﻬﺎ ﻓﻰ ﺍﻟﺒﺎﺩﻳﺔ

السرعة مطلوبه في هكذا أمور والأفضل الربط من أعلى اللدغه بشكل محكم حتى يقلل من سير الدم لحين الانتهاء من تحضير العلاج

mercredi 10 juin 2020

LE NÉFLIER DU JAPON, LEMZAH : UN ÉTRANGER DANS NOS VERGERS, BIEN FAMILIER TOUT DE MÊME


Le néflier du Japon, encore appelé bibassier ou loquat, est le lemzah de nos vergers et de nos marchés.
Réputé prolifique en fruits, pouvant vivre un demi-siècle sans soins particuliers et peu exigeant du point de vue de la nature du sol, il est fréquemment cultivé au Maroc comme arbre fruitier. C’est même une constante du jardin marocain traditionnel, auquel il donne un cachet très méditerranéen, aux côtés d’autres espèces qui y sont fréquemment présentes, notamment les cognassiers, jujubiers communs, orangers, bigaradiers, citronniers, cédratiers, figuiers, grenadiers, mûriers. Pourtant cette belle espèce que l’on croit bien de chez nous, n’a pas toujours figuré dans le paysage marocain, bien qu’elle semble présenter tous les caractères d’une plante indigène, totalement adaptée à l’environnement local. En effet, son arrivée au Maghreb ne remonte pas au-delà de 150 ans. On ne trouve d’ailleurs aucune mention du néflier du Japon dans les traités arabes de botanique. N’étant pas connu des Anciens, l’arbre et ses productions reçurent, par le mécanisme dit "de la dévolution", le nom d’espèces voisines auxquelles elles furent assimilées en raison d’une vague ressemblance du fruit. Au Maroc, on les appela mzah, ce vernaculaire (sous la forme muṣa‘) désignant, dans les traités, les fruits, à péricarpe rouge et en forme de petites pommes, de l’azerolier (Crataegus azarolus), et du néflier d’Europe (Mespilus germanica). Ces deux espèces n’existant pas dans la flore marocaine, et le vernaculaire muṣa‘ /mzah ne s’appliquant chez nous à aucune autre espèce locale, le mot a dû vraisemblablement accompagner l’espèce dans sa migration lorsqu’elle arriva au Maroc. On trouve aussi dans le Nord du pays et en Tunisie bū-ssa‘a, qui est une corruption du classique muṣa‘. En Algérie, l’arbre et le fruit ont reçu le nom de mzah, muz, ce deuxième mot étant, là aussi, une corruption de muṣa‘, de za’rura (l’un des noms de l’azerolier, à l’origine), de kwirrsa (un autre nom local de l’azérolier, évoquant son petit goût de pomme acidulée), de bū-‘ẓima (litt.: celui au petit noyau) ou de djidabu, didjabu (en amazigh de Kabylie).
Fort mal nommé – car les premiers Européens qui le décrivirent se sont trompés sur son pays d’origine – le néflier du Japon est natif du Sud de la Chine où il pousse à l’état sauvage dans les montagnes du Sichuan et du Yunnan. Domestiqué depuis au moins deux millénaires, il serait passé très tôt au Japon. C’est le lukwat en cantonnais, qui a donné le phytonyme occidental loquat, le biba ou biwa en chinois et bipa en japonais, qui a donné le français bibassier, via le portugais bibass.
On ne sait pas trop à quelle date et par quelle voie il arriva en Inde, en Afghanistan et en Iran où il occupe aujourd’hui une grande place dans les jardins, les traditions alimentaires et la pharmacopée locales. Il n’est pas exclu en tout cas que les Portugais ou les commerçants musulmans, qui ont eu des contacts avec la Chine dès les XVe-XVIe siècles, aient contribué à l’introduction de l’arbre en Inde d’où il diffusa vraisemblablement de proche en proche jusqu’au Proche-Orient. En arrivant en Asie centrale et en Asie mineure, le loquat fut immédiatement comparé au néflier local, le néflier commun (Mespilus germanica, fort mal nommé lui aussi car il n’est pas originaire de Germanie), qui y pousse à l’état spontané et dont le fruit lui ressemblait.
En Turquie, on lui donna les noms de yeki dunya, prononcé aussi yeni dunya, dont le sens signifierait en quelque sorte « néflier de printemps » par opposition au néflier commun qui est un fruitier d’automne.
Au Moyen-Orient (Liban, Palestine, Irak), où l’espèce est vraisemblablement arrivée via l’Iran et l’Irak ou via la Turquie, l’arbre et le fruit sont dénommés askidinyā, iskidunyā, akkedineh, des vernaculaires qui trouvent leur origine dans les lexiques turc et persan.
En revanche en Égypte, l’espèce porte le nom de bachmala, qui est la corruption du grec moderne muchmulo et muchmula (eux-mêmes corruption du grec ancien mespilus). Cette différence de traitement linguistique de la plante, traduit peut-être des voies d’introduction différentes de l’espèce : par la Grèce pour l’Égypte, par la Turquie ou par l’Iran pour le Liban, la Palestine et l’Irak.
On admet généralement que le néflier du Japon serait arrivé en France en 1784 en provenance de Canton, via l’île de La Réunion, et que Londres aurait reçu son premier pied l’année d’après, mais il est plus que probable, comme nous l’avons dit précédemment, que les Portugais ont connu l’arbre déjà deux ou trois siècles auparavant et peut-être même qu’ils l’ont rapporté au Portugal dès cette époque, comme ils l’ont fait pour l’oranger doux.
À partir de la France, le néflier du Japon fut acclimaté dans divers territoires coloniaux à climat tempéré ou chaud. On pense que c’est en 1835 qu’il fut introduit en Algérie par des agronomes français à titre expérimental et qu’il y prospéra rapidement. Comme ce nouveau fruit présentait une certaine ressemblance avec ceux du néflier commun (Mespilus germanica) et de l’azerolier (Crataegus azarolus) – qui existent tous les deux en Algérie et dont les fruits sont consommées localement – on lui donna, par le mécanisme de la dévolution, les noms locaux de ces espèces : mzah et za’rura que l’on retrouve cités dans les traités arabes anciens, andalous et moyen-orientaux. De l’Algérie, l’espèce passa au Maroc, vraisemblablement vers la même époque, en emmenant avec elle son vernaculaire algérien. C’est d’ailleurs dans la vallée de Zegzel, chez les Beni Snassen, tout près de la frontière avec l’Algérie que l’on trouve les plus beaux vergers de néfliers du Japon. Cette provenance explique d’ailleurs pourquoi le vernaculaire marocain n’a rien avoir avec les phytonymes chinois, proche-orientaux ou européens de la plante.
Le néflier du Japon est un arbre à port érigé, dont la taille peut aller de 3 m à 12 m selon les cultivars, à feuillage persistant et d’aspect un peu cotonneux dans certaines de ses parties, bourgeons et faces inférieures des feuilles plus spécialement. C’est une belle espèce, un peu exotique par son allure générale qui se remarque tout de suite. Les feuilles d’un vert foncé et brillant, sont assez grandes, oblongues, lancéolées, coriaces et possèdent des nervures bien marquées. Les fleurs, disposée en grappes, nombreuses, de couleur crème et parfumées, s’épanouissent en hiver, voire même en automne, et sont donc une bénédiction pour les abeilles qui se livrent sur elles, en cette saison où le nectar se fait rare, à un butinage intensif. C’est l’un des premiers arbres à fructifier, vers le mois d’avril, chez nous. Les fruits, dits nèfles, sont ovoïdes, de 3 à 4 cm de diamètre, avec une peau de couleur jaune à orangé, selon les variétés, et une pulpe de même couleur, plus rarement blanc jaunâtre. Les pépins, assez gros, de taille variable, sont généralement au nombre de trois, accolés entre eux. Ce sont des fruits fragiles, difficilement transportables, car ils doivent se récolter bien mûrs afin qu’ils aient le temps de perdre leur acidité. Pour qu’ils ne s’abiment pas trop vite, il est préférable de les cueillir avec leur queue. Leur chair est fondante, plus ferme dans certaines variétés, juteuse, de saveur agréablement acidulée et rafraîchissante.
Au Maroc, le néflier est cultivé un peu partout, dans les jardins d’agrément, les vergers et parfois même comme arbre d’alignement dans les rues et avenues, mais cette culture n’est quasiment jamais une culture de rente en dehors peut-être de celle qui se fait dans la vallée de Zegzel (Beni Snassen). Sur les marchés, les fruits qui proviennent de cette vallée sont d’ailleurs les plus estimés. Les meilleurs cultivars sont Tanaka, Algérie et Golden Nugget.
La multiplication de l’arbre est facile ; elle se fait généralement par bouturage, marcottage ou greffage, parfois par semis, mais, dans ce dernier cas, seulement à partir de pépins frais.Par semis, la croissance sera plus lente et la production ne commencera qu’à la dixième année au lieu de 2 ou 3 avec les autres modes. L’espèce a besoin d’être correctement irriguée mais tous les substrats lui conviennent.
Le néflier est un arbre généreux qui produit beaucoup de fruits arrivant à maturité en même temps. C’est de ce fait un arbre du partage. Quand ils en avaient quelques pieds dans leurs jardins, nos grands parents disaient de lui : « lemzah, naklou menou ou nweklou » (« Le néflier du Japon, nous en mangeons à souhait et nous en donnons »). Je me souviens en effet que mon père, quand j’étais jeune, n’avait jamais eu à acheter des nèfles au marché. À la saison de ces fruits nos voisins ou des amis de la famille qui possédaient des vergers, nous en offraient des corbeilles pleines que ma mère s’empressait de cuire dans du sucre avant qu’ils ne se gâtent et ne deviennent immangeables. Il est clair que cette tradition d’offrande et de partage, très accentuée dans le cas de ce fruit, trouve son origine dans le caractère périssable du produit. Mais elle a aussi sa raison d’être dans l’ancienne économie d’échange, non monétaire, dite de troc, qui se pratiquait couramment il y a encore quelques décennies entre familles rurales ou d’origine rurale. Celle qui avait un excédent d’olives en faisait profiter ses voisins, lesquels lui offraient des figues, de l’orge ou des melons, à la belle saison, une fois leur garde-manger suffisamment pourvu. Dans la vallée de l’oued Zegzel, où ce fruitier est beaucoup cultivé, les arboriculteurs qui ont toujours d’importants surplus de nèfles, avaient autrefois l’habitude de les étaler sur des litières de feuilles au bord des chemins pour que les pèlerins et les voyageurs de passage puissent se sustenter. C’est aussi le seul endroit que je connaisse où les enfants, qui ont toujours l’estomac dans les talons, et les vagabonds n’ont pas besoin de chaparder dans les vergers puisque manger à même l’arbre était toléré par les propriétaires. L’un de ces arboriculteurs des Beni ʻAttig, dont je longeais un jour le verger, me dit – alors que je lui demandais la permission de cueillir quelques nèfles sur ses arbres – : « tu peux, pourquoi tu ne pourrais pas alors que les oiseaux peuvent ?, sers toi à volonté, choisis celles du haut qui sont les plus mûres et ne te donne pas la peine de me remercier, Dieu le fera à ta place ». Sur ces bonnes paroles je me servis, royalement, sans exprimer de manière audible ma gratitude à qui que ce soit, pas plus au fellah aʻttigui qu’à la nature prodigue, mais, en mon for intérieur, je remerciais quand même ce brave homme qui ne voulut rien de moi en retour, pas même un merci, pour les valeurs de générosité qu’il portait.


Comme les fruits arrivent à maturité en même temps et qu’ils se conservent assez mal, les familles transforment généralement en confiture les excédents qui ne sont pas immédiatement consommés en dessert, en prenant bien soin d’enlever tous les noyaux car leurs amandes renferment de l’acide cyanhydrique toxique. On les conserve aussi parfois en les faisant confire dans du sirop.


Avec les tartes aux nèfles, ce sont les seules fabrications domestiques qui se font chez nous à partir des fruits.

Des noyaux du néflier du Japon, mélangés ou non à ceux d’autres rosacées (amandes amères, abricots, pêches, prunes, cerises, etc.), l’industrie tire une huile grasse, dite huile de noyaux, utilisée en cosmétique et en savonnerie. Cette huile, dans laquelle l’acide cyanhydrique ne passe pas, possède à peu près les mêmes propriétés adoucissantes que l’huile d’amandes douces, mais elle ne peut néanmoins être utilisée qu’en usage externe.

Dans notre médecine traditionnelle, les fruits mûrs passent pour posséder des propriétés antinauséeuses et les feuilles âgées (wraq lemzaḥ) en décoction sont utilisées comme antidiarrhéique, notamment pour les diarrhées enfantines et les fièvres d’origine digestive.
Chez les Beni Snassen, on ajoute parfois dans cette décoction de la nounkha (Ptychotis verticillata) qui se récolte beaucoup dans la région. Cette médication jouit localement d’une grande réputation.
Le bois, rose, assez dur et se polissant bien, est utilisable en ébénisterie comme les autres bois de Rosacées (cerisier, poirier, abricotier, etc.).
Si tout est donc faux dans son nom et dans l’idée que les gens se font de sa patrie d’origine– car ce n’est pas un arbre indigène comme on le croit communément chez nous, il n’est pas non plus originaire du Japon et ce n’est ni un néflier à proprement parler, ni le vrai mzah des anciens traités arabes – en revanche, tout est vrai dans sa réputation d’excellence en tant qu’arbre fruitier. Tout est vrai dans cette réputation et tout est utile en lui comme nous venons de le voir, y compris la pulpe (sans les noyaux) des fruits pourris qui constitue un fourrage très énergétique pour le bétail. Si on ajoute, à cette qualité d’arbre fruitier très utile, la beauté de son port et de sa frondaison qui le rend apte à servir en tant qu’espèce ornementale, nous avons là un végétal précieux, bienvenu dans notre flore nationale et méritant tout à fait la grande place qu’il s’est fait dans notre économie et dans nos traditions, en dépit du fait qu’il y soit arrivé au départ en étranger.